Texte de rts.ch:
Un quart des terres exploitées par les humains sont aujourd’hui dégradées, touchées par l’érosion. Pour freiner le phénomène, les scientifiques mettent en avant l’agroforesterie.
Cette évolution des sols dont la culture accélère le changement climatique fait craindre pour la sécurité alimentaire d’une partie de la population mondiale. C’est la principale conclusion du dernier rapport des experts de l’ONU sur le climat (GIEC), publié il y a quelques jours.
L’une des solutions avancées par les scientifiques est une technique ancienne remise au goût du jour depuis dix ans en Suisse, l’agroforesterie, qui combine cultures et arbres dans le même périmètre. Les feuilles tombées fertilisent le sol, l’ombrage des arbres rafraîchit les cultures et leurs racines structurent la terre et limitent l’érosion.
Mais le retour de l’agroforesterie reste pour l’instant très timide: on parle d’environ 200 hectares en Suisse, soit 0,05% des sols cultivés.