Texte de www.rts.ch :
Pour son documentaire «Le goût des choses» sorti le 17 septembre, le réalisateur Alain Wirth a suivi pendant un an deux quarantenaires qui se sont lancés dans la permaculture. En dévoilant leur quotidien, le film témoigne de leur volonté, de leur résilience et expose les enjeux de l’alimentation.
Alain Wirth préfère être derrière la caméra que devant. Le réalisateur aime se fondre dans le paysage, se cacher en coulisse pour capter le moment de grâce, la chorégraphie du réel qui donne une certaine vision du documentaire. Après un premier long métrage consacré aux danseurs et danseuses du Prix de Lausanne («Le Prix», 2023), le réalisateur romand s’intéresse, avec «Le goût des choses», à Pierre-Gilles et Antoine, deux quarantenaires citadins qui cultivent leur rêve: vivre en accord avec la nature grâce à la permaculture.
Sobre et délicat, «Le goût des choses» creuse un sillon humaniste à la rencontre de ces deux hommes qui ont tout quitté pour s’installer dans les hauts de Vevey (VD) afin d’exploiter le terrain de Praz Bonjour. Pierre-Gilles et Antoine apparaissent dans le documentaire comme des héros du quotidien. Leur travail, à l’ancienne, n’est pas de tout repos, car ils doivent faire face à des menaces quotidiennes: climat changeant, ravageurs, maladies, sans compter la pression financière qui pèse lourd.
…